Un sentiment de vide et d'inutilité
M'envahit tout entière et chasse la gaité
Qu'avait fait naître en moi l'idée de te revoir.
Envahissent mon âme faux amis, faux espoirs
Qui déchirent mon cœur de leurs griffes acérées.
C'est au tour de la peur que ne peut rassurer
Aucune belle parole, aucune mélodie,
Sauf peut-être la sirène d'un cargo qui s'enfuit.
Son chant strident, cruel, fait souvent naître en moi
Quelque état qui ressemble à ce qu'était la joie.
Je me rappelle alors, avec grande émotion,
Une musique rock, un accent, une chanson,
Et je ferme les yeux et me crois transportée
Dans tes bras, dans tes rues, mon Havre bien-aimé...