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  • : Les Humeurs de Svetambre
  • : Je n'aime pas les étiquettes, les catégories, les petites cases... je m'y sens à l'étroit. J'ai l'intention de parler de bien des choses, ici ! De mes livres ou de ceux que j'ai lus, de mon travail ou de ma famille, de ce qui me fait hurler et de ce qui me fait jouir de la vie...
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  • Lucie Chenu
  • Je suis un être humain, Yeah ! et comme tout être humain, je possède trop de facettes, trop d'identités, pour les définir en moins de 250 caractères. Vous devez donc lire mes articles !
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20 juin 2010 7 20 /06 /juin /2010 08:47

Wow ! Les Étonnants Voyageurs sont passés depuis un mois, et je n'ai toujours pas raconté ma journée du dimanche. Non qu'il se soit passé des événements d'une portée nationale, comme la remise du GPI la veille, non que j'y ai fait des photos (en fait, j'avais mon appareil, mais je n'ai pas trouvé le temps de le sortir), mais j'ai passé de vraiments bons moments, vu des gens que j'ai eu grand plaisir à retrouver, et ça, ça n'a pas de prix.

 

Ma puce et son père partirent tôt le matin pour un galop sur la plage -- je vous ai dit que le copain qui tient le centre équestre près de Saint Malo avait des kangourous ? Mais bon, le galop s'est fait classiquement, à cheval. J'ai donc rejoint le lieu du festival en compagnie de Philippe Ward, qui s'obstinait à ne porter que sa casquette d'éditeur (à la rigueur celle de supporter de rugby, mais pas celle d'auteur, et pourtant...) et de Sylvie Miller, sa co-auteur (ah, tiens ! Je vous le disais !), anthologiste, fraichement récompensée par le GPI de la traduction (tandis que Philippe avait représenté Black Coat Press pour le prix spécial), ainsi que de Sire Cédric et d'Aurélie, son attachée de presse, qui avait fort à faire avec un chauffeur de taxi mécontent que ses clients refusent de partir sur l'heure alors qu'ils avaient commandé une voiture pour un quart d'heure plus tard. Du coup, Philippe a fait le taxi pour tout le monde, et gratuit et avec le sourire, SVP, tandis que Cédric nous racontait la soirée officielle de la veille, soirée que nous avions tous séchée, moi parce que j'étais pas invitée, de toute façon, et Philippe et Sylvie parce qu'ils étaient morts de fatigue l'un et l'autre.

 

Arrivée sur le stand de la librairie Critic, j'ai vu avec plaisir qu'on avait déplacé ma pile de bouquins vers le coin juste devant le ventilateur. Par contre, c'est ballot, on avait aussi déplacé le ventilateur, ce qui fait que j'ai crevé de chaleur -- et de fait, il a fait très chaud, ce jour-là, je m'en souviens avec nostalgie, moi qui, en cette veille d'été, tape ce billet emmitouflée dans un polair !

 

Dimanche a été le jour des rencontres, surprises ou du moins inattendues pour certaines, prévues pour d'autres, agréables pour toutes.

 

Les visiteurs étaient peu nombreux -- il faisait tellement beau que la plupart des Malouins devaient être à la plage, d'ailleurs, j'ai vu de nombreux coups de soleil -- et peu enclins à s'arrêter devant les stands en plein soleil. Le salon est recouvert, il a lieu dans une sorte de tente, mais la toile tamise peu la lumière et moins encore la chaleur. En certains endroits, on crevait de chaud, j'ai pu m'en rendre compte en allant papoter avec Sire Cédric ; dans le couloir devant son stand, il devait faire 45°C, c'était intenable !

 

Si on rajoute à cela le fait que l'entrée au salon coûte 10 €, ça fait que les quelques personnes qui s'arraitaient devant nous hésitaient longuement avant de dépenser leurs sous. Et ça donnait parfois des réactions un peu surprenantes, comme celle de ce monsieur qui s'est précipité vers mon recueil, l'air gourmand (faut dire que la couve de Caza, elle en jette !) et a levé les yeux vers moi pour me dire "ah, mais non, j'aime pas les nouvelles". Il y a eu aussi cette dame qui tournait atour de Plumes de Chats (autre couve qui en jette, celle de Fabien Fernandez) pour l'offrir à sa fille qui adore les chats, et a fichu le camp en comprenant qu'un ou deux de ces nouvelles étaient de la science-fiction... Là, tout d'un coup, j'ai vraiment compris l'intérêt des salons spécialisés et d'autant plus regretté de ne pas aller aux Imaginales le week-end suivant.

 

Et puis il y a eu des surprises inverses, si je puis dire. Comme ce papa d'une amie d'enfance d'adolescence, qui a absolument tenu à acheter Chasseurs de Fantasmes, mais pas du tout Les Enfants de Svetambre... Flammagories, aussi, l'a tenté. Sex & drugs & rock n'roll ? Non, de la part de son gendre, j'aurais pu le croire, mais Flamma Flamma n'est pas du rock ! La preuve : mon chéri déteste ;-)

 

Tout en avalant notre sandwiche dominical, Xavier Dollo et moi avons pu parler de l'avancement de Contes de Villes et de Fusées et il m'a dit tout le bien qu'il en pensait, ce qui est toujours agréable à entendre (Eh oui, je viens de découvrir, par hasard, ce lien vers les éditions Ad Astra et leur boutique. J'en suis ravie, d'autant que l'antho devait paraître en juin, mais pour tout vous dire, j'attends toujours les épreuves à corriger... du coup, la parution est retardée à juillet, mais même pour juillet, je voudrais bien relire les épreuves !)

 

Enfin, au chapitre des retrouvailles, il y a eu Antoine, avec qui j'étais ravie de prendre enfin le temps de parler, Lelf et Monsieur Lelf, que j'ai trop peu vus, par contre (qui sont arrivés à un moment où le coup de barre se faisait sérieusement sentir), Charlotte Volper avec qui j'ai réussi l'exploit de papoter cinq minutes, et à celui des "premières rencontres", Éric Simard, que j'espère revoir à Toulouse Labège en octobre, pour les dix ans de Scientilivre, Patrice Lajoye, bien sûr, venu dédicacer Dimension URSS et Dimension Russie. Il avait amené du cidre de sa Normandie, cidre dont j'ai été aspergée lorsque Philippe a ouvert la bouteille -- c'était une conspiration Rivière Blanche, j'en suis sûre ;-) -- et Yan Marchand, que j'ai trop peu vu, puisqu'il était avec Justine et Victor à l'autre bout du stand.

 

J'ai croisé quelques rescapés de la veille, qui avaient bien arrosé le GPI, et d'autres science-fictionneux égarés au pays de la blanche (je parle de littérature, qu'allez-vous imaginez là !)

 

Et puis, toujours trop brièvement, Pierre Bordage, Éric Wietzel, Justine Niogret...

 

Pendant ce temps, Étienne s'assurait que nous avions suffisamment de café, encaissait les livres que mes petits camarades dédicaçaient à tour de bras, surtout Victor Dixen que les lecteurs laissaient rarement au chômage technique.

 

La journée a filé vite. Le soir, nous avons cherché un restau avec suffisamment de place pour une quinzaine de personnes. Nous avons dû nous répartir sur deux tables -- alors qu'on nous avait affirmé que oui, pas de problème, il y avait une table pour quinze -- mais ce n'était qu'une des surprises désagréables parmi d'autres : les moules pleines de sable, c'était pas triste non plus !

 

Et là, David S. Khara a bluffé tout le monde en sortant de gros cigares, ce qui a permis à Patrice d'affirmer que la SF, ça enrichit les éditeurs et les auteurs.Mais je vous rassure, dès que j'ai commencé à froncer les narines, ils ont éteint leurs barreaux de chaise.

 

De l'autre côté de la table, Aude et Mr X (je n'ai pas retenu son nom) débattaient du bonheur de vivre, et à l'autre table, Lionel et Sylvie étaient grande conversation avec Lelf et Monsieur Lelf (ben oui, lui non plus je n'ai pas retenu son nom) et Solenn et... il m 'en manque, je pense.

 

Enfin, pour clore ces Étonnants Voyageurs, je vous conseille d'aller faire un tour sur l'album de Sandra. Elle vous dévoile ce qu'il se passe réellement dans les coulisses dans la tête des auteurs en dédicace !

 

A vrai dire, je ne suis pas sûre que les liens vers les photos de Patrice et Sandra soient accessibles sans compte facebook, j'espère que oui. Dites-mo. Et sinon, vous en trouverez d'autres sur les compte-rendu de LelfLionel, et de Xavier, ainsi que sur le forum d'ActuSF.

 

edit : les couvs de Zariel et d'Alain Valet en jettent aussi !

re-edit : mon grand regret est de ne pas avoir plus profité de la mer

re-re-edit : le lundi, je repris la route pour rentrer, parce que bon, faire sécher l'école à la puce le vendredi, ça allait bien comme ça, le mardi en plus, ça aurait fait beaucoup. Mais je l'ai fort regretté aussi ;-)

re-re-re-edit : je suis repartie avec plein de bouquins à lire, et j'en ai reçu d'autres, je vous raconte pas la pile à lire !

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Published by Lucie Chenu - dans Rencontres - Dédicaces - Salons