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  • : Les Humeurs de Svetambre
  • : Je n'aime pas les étiquettes, les catégories, les petites cases... je m'y sens à l'étroit. J'ai l'intention de parler de bien des choses, ici ! De mes livres ou de ceux que j'ai lus, de mon travail ou de ma famille, de ce qui me fait hurler et de ce qui me fait jouir de la vie...
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  • Lucie Chenu
  • Je suis un être humain, Yeah ! et comme tout être humain, je possède trop de facettes, trop d'identités, pour les définir en moins de 250 caractères. Vous devez donc lire mes articles !
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13 novembre 2009 5 13 /11 /novembre /2009 12:07

Il y a huit ans, j’ai été conviée à participer à un projet extraordinaire : écrire autour de la musique de Nicholas Lens, et plus précisément de Flamma Flamma, le Requiem du Feu, premier opus de la Trilogie d’Accacha.

 

Nous nous sommes réunis, virtuellement, via le net, et la première étape a été de se répartir les morceaux en fonction de nos goûts à tous. Pas simple ! En effet, le principe était de s’immerger totalement dans « notre » morceau, d’écrire sous influence – influence de l’album entier, certes, mais surtout influence d’un morceau précis.

 

Le livret de Flamma, signé Hermann Portocarrero, est en latin. Delphine Imbert l’a traduit pour nous, se servant de la version originale et de la version en allemand disponible sur les pochettes des CD. Or, une autre des « contraintes » que nous avions adoptées était de conserver le titre original (en latin, donc), et de glisser au fil des pages de notre texte une phrase, extraite du livret, mais en français, cette fois. Cela donne quelque chose d’assez amusant quand on arrive à repérer cette private joke, mais il n’est absolument pas nécessaire de le savoir pour apprécier les textes.

 

Un autre point notable est qu’à l’époque, nous connaissions la musique et les textes des quatorze morceaux que nous nous sommes répartis. Mais nous ne connaissions absolument pas le contexte. Du titre de l’œuvre et de ceux des morceaux, de la musique si particulière, nous déduisions un drame, une tragédie. Un requiem parle de mort, n’est-ce pas ? Ça n’est que lorsque j’ai acheté le second opus des  Chroniques d’Accacha : Terra Terra, The Aquarius Era, qui était accompagné d’un livret plus explicatif, que je me suis rendue compte du sens général de l’œuvre de Lens et de la part de parodie qu’elle contient.

 

Peu importe, notre démarche n’était pas de raconter ce que Lens et Portocarrero avaient déjà raconté. Nous étions, nous sommes, quatorze auteurs tombés amoureux de cette musique si particulière, si différente de ce que, pour la plupart d’entre nous, nous écoutions d’habitude, si prenante, envoûtante… Imaginez une musique classique et inclassable (certains l’étiquettent pop), moderne et mélodieuse, englobant une voix de soprano rappelant celle de la Diva du Cinquième Élément et Le Mystère des Voix Bulgares, ces voix si nasillardes et leurs phrasés orientaux…

 

Depuis lors, le temps a passé. Nathalie Dau, membre de notre collectif, a fondé les éditions Argemmios et a décidé de publier le recueil, avec l’assentiment de la fondation Nicholas Lens et de sa maison de disques, que nous avions tenu au courant de notre démarche.

 

C’est pour bientôt, il arrive. Il aura pour titre Flammagories, Hommage à Nicholas Lens. Alain Valet a réalisé une splendide illustration de couverture que j’ai bien hâte de vous montrer, Bruno Peeters, qui est un fin connaisseur en matière de musique et a suivi toute l’aventure, signe la préface, tandis que Luc Toussaint, qui initia en quelque sorte le projet, nous a fait l’amitié d’écrire une introduction.

 

Le sommaire est le suivant :

Hic Iacet I (Jean-Michel Calvez)

Hic Hiacet II (Jess Kaan)

Sumus Vicinae (Xavier Dollo)

Tegite Specula (Lionel Davoust)

Complorate Filae (Julien Fouret)

Vale Frater (Nathalie Dau)

Amice Mi (Olivier Gechter)

Corpus Inimici (Vincent Corlaix)

Deliciae Meae (Lucie Chenu)

Flamma Flamma (Nico Bally)

Ave Ignis (Delphine Imbert)

In Corpore (Lydie Metayer)

Agnus Purus (Jean Millemann)

Ardeat Ignis (Khan Van)

 

Pendant longtemps, il était difficile de trouver des informations sur Nicholas Lens même sur le web, ses CD étaient introuvables en France, il fallait commander en Allemagne (Lens est Belge) ; heureusement, il a maintenant un site internet (actuellement en cours de rénovation) et on peut écouter quelques-uns des morceaux de Flamma. Voici « le mien », celui qui m’a inspirée pour écrire ma nouvelle, Deliciae Meae.

 

 

On peut télécharger légalement les œuvres de Nicholas Lens sur http://www.tunecore.com/music/daila-laika Seul problème, je n’ai pas encore réussi à comprendre comment. Ça n’est pas grave, vu que je possède pratiquement tous ses disques, mais… argh ! Il semble qu’il y ait un morceau que je ne connaisse pas et… je n’ai pas la moindre idée de ce qu’est iTunes :-(  Ça marche, sur PC, ce truc ?

 

Je vous avertirai de la parution de Flammagories dès que j’en saurai plus (et vous montrerai la splendide illustration dès que j’aurai le feu vert de l’éditrice ;-)), il y aura probablement une souscription pour lancer l’impression.

 

En attendant, voici le lien vers la page facebook des fans de Nicholas Lens, je vous laisse apprécier sa musique…

 

 

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Published by Lucie Chenu - dans Musique - danses - comédies musicales